Los espejismos de la historia y los abismos del deseo
DOI :
https://doi.org/10.18172/cif.2232Résumé
Dans l´article qui suit, j´analyse trois oeuvres d´Antonio Muñoz Molina très différentes les unes des autres. Le complèxe tissu polysémantique et expérimental de “Beatus Ille” (1986) exige une analyse attentive de la diégèse, de la situation narrative et des multiples mises en abyme qui révèlent un labyrinthe fascinant de miroirs, de reflets, de mots et de regards. “Plenilunio” (1997) traite de l´assassinat d´une petite fille et de la recherche de l´assassin par un inspecteur. Ce qui distingue “Plenilunio” d´un roman policier c´est la façon dont l´assassin – très complexé – est représenté. La manière de laquelle il se distancie de lui-même est traduite par des techniques de focalisation liées à des reproductions sofistiquées de la parole (intérieure).Dans la mesure où “Carlota Fainberg” (1999) présente des abymes du désir sexuel, fictionel et intellectuel, l´oeuvre constitue un retour aux racines de la poétique de Muñoz Molina. Cette nouvelle est une parodie vraiment comique des discours critiques actuels de provenance anglo-américaine et fait en même temps allusion à des oeuvres de Bioy Casares et Borges qui remittent au roman d´aventures et au conte fantastique.Téléchargements
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