La máxima como hábito estilístico y huella de escritura en la "Recherche"

Auteurs-es

  • Carles Besa Camprubí Universitat Pompeu Fabra

DOI :

https://doi.org/10.18172/cif.2241

Résumé

Notre article examine, en premier lieu, l’un des préjugés les plus tenaces de l’histoire de la littérature -en particulier le principe de l’autonomie générique- à partir des rapports controversés entre les genres du roman et de la maxime. En effet, si la construction d’une intrigue et d’un ensemble de personnages est considérée par la théorie et la critique littéraires comme une opération incompatible avec la pratique de l’écriture sentencieuse, cela dérive en grande partie d’une conception empiriste du roman encore en vigueur aujourd’hui. En deuxième lieu, nous relevons les composantes qui dans la Recherche "recouvrent" ou "apprivoisent" l’écriture de la maxime. On dirait que Proust, conscient de la mauvaise presse du genre, justifie le poids de la maxime dans son roman en transformant la forme brève soit en une disposition stylistique (une pratique spontanée de Marcel en qualité de narrateur), soit en une empreinte artistique (une trace exhibant que le narrateur est déjà mûr pour la création de l’oeuvre rêvée).

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Publié-e

2013-07-15

Comment citer

Besa Camprubí, C. « La máxima Como hábito estilístico Y Huella De Escritura En La “Recherche” ». Cuadernos De Investigación Filológica, vol. 25, juillet 2013, p. 73-91, doi:10.18172/cif.2241.

Numéro

Rubrique

Artículos