“Paraíso inhabitado » d’Ana María Matute: un style tardif singulier à partir de l’enfance comme origine
DOI :
https://doi.org/10.18172/cif.3887Mots-clés :
Ana María Matute, Paraiso inhabitado, enfance, mémoire, temps, poétique, style tardif, mortRésumé
Le dernier roman publié de son vivant par Ana María Matute, Paraíso inhabitado (2008), pénètre au plus profond des éléments cruciaux du monde de l’enfance, tels que l’importance de l’imagination, la découverte de l’identité personnelle et la confrontation progressive avec le monde, à partir d’une double perspective: celle de la fillette Adriana et celle de la narratrice déjà âgée qui revient sur les souvenirs les plus chers de son enfance. Cette double perspective, qui accentue une obsession à l’égard du temps dans l’écriture, montre comment l’instance auctoriale met progressivement en lumière sa relation intime avec la création littéraire, c’est-à-dire aussi avec sa propre généalogie comme écrivaine, et ce, en s’immergeant dans la puissance de révélation, de déchirement et d’invention inhérentes aux expériences intérieures les plus pérennes de l’enfance, tout en affrontant la question inévitable de la fin, aussi bien de la vie que de l’ensemble de l’œuvre littéraire.
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