"Laura Laur" et la déconstruction des mythes de la féminité

Eva Pich-Ponce

doi:10.18172/cif.4473

Auteurs-es

Eva Pich-Ponce UNIVERSIDAD DE SEVILLA

DOI :

https://doi.org/10.18172/cif.4473

Mots-clés :

Québec, mythe, féminite, identité, Suzanne Jacob, genre

Résumé

À travers le roman Laura Laur (1983), l’écrivaine québécoise Suzanne Jacob pousse le lecteur à réfléchir sur l’identité féminine telle qu’elle a été définie et figée par la tradition patriarcale et les récits androcentriques. Dans cette étude, nous analyserons les stratégies utilisées par l’auteure pour mettre en question ces images préconçues. Les différentes focalisations que nous présente le roman se révèlent incapables de fournir des certitudes sur le personnage de Laura Laur, la figure féminine énigmatique qui donne titre à l’œuvre. Ses actes ne sont jamais expliqués mais ils marquent tous les autres personnages du récit. Nous verrons jusqu’à quel point la narration déconstruit les mythes qui ont défini le genre féminin et les relations entre les sexes.

Téléchargements

Les données relatives au téléchargement ne sont pas encore disponibles.

Biographie de l'auteur-e

Eva Pich-Ponce, UNIVERSIDAD DE SEVILLA

Eva Pich-Ponce es Profesora Contratada Doctora en el Departamento de Filología Francesa de la Universidad de Sevilla. Se licenció en Filología Inglesa (2005) y en Filología Francesa (2006) en la Universitat de València. Tras cursar sus estudios universitarios fue galardonada con el Tercer Premio Nacional en Filología Inglesa (2006) y con el Segundo Premio Nacional en estudios de Filología Francesa (2007), ambos otorgados por el Ministerio de Educación y Ciencia. Se especializó en literatura quebequense contemporánea defendiendo en 2010 una tesis doctoral centrada en las novelas de la escritora quebequense Marie Claire Blais. Posteriormente, publicó un estudio comparativo de la obra de Marie-Claire Blais y de Margaret Atwood (Marie-Claire Blais y Margaret Atwood: bellas bestias, oráculos y apocalipsis, Publicacions de la Universitat de València, 2014). También ha publicado diferentes artículos en revistas científicas como Études en littérature canadienne (2011), Conserveries Mémorielles (2013), Çédille. Revista de estudios franceses (2009, 2011, 2012, 2014), entre otras. Su investigación se ha centrado en la literatura quebequense contemporánea escrita por mujeres y ha abarcado el estudio de novelistas como Catherine Mavrikakis, Madeleine Monette, Sylvie Desrosiers o Carole Fréchette.

Références

BARBANCE, M. (1998). “Suzanne Jacob : de parole et de liberté”. Nuit blanche, magazine littéraire. Vol. 72 : 4-8.

BARTHES, R. (1957). Mythologies. Paris : Éditions du Seuil.

BEAUVOIR, S. (de) (1949). Le deuxième sexe. Vol. 1. Paris : Éditions Gallimard.

BOISCLAIR, I. et DUSSAULT FRENETTE, C. (2014). “Mosaïque : l’écriture des femmes au Québec (1980-2010)”. Recherches féministes 27 (2) : 39-61. DOI: https://doi.org/10.7202/1027917ar

BOURDIEU, P. (1998). La Domination Masculine. Paris : Éditions du Seuil.

COUILLARD, M. (1979). “La femme : d’objet mythique à sujet parlant”,.Atlantis 5 : 40-50.

JACOB, S. (1999). Laura Laur. Montréal : Éditions du Boréal.

JOSEPH, S. (2009). Objets de mépris, sujet de langage. Montréal : XYZ Éditeur.

KRISTEVA, J. (1977). “Hérétique de l’amour”. Tel Quel 74: 30-49.

LAHAIE, C. (1994). “Alice s’en va au cinéma, ou comment museler le roman féministe”. Recherches féministes 7 (2) : 81-94. DOI: https://doi.org/10.7202/057793ar

MILOT, L. (1983). “Laura Laur de Suzanne Jacob ou ‘Comment nommer sans dire’”. Lettres québécoises 32 : 23-25.

SAINT-MARTIN, L. (1992). “Le métaféminisme et la nouvelle prose féminine au Québec”. Voix et images 18 (1) : 78-88. DOI: https://doi.org/10.7202/201001ar

SAINT-MARTIN, L. (1996). “Suzanne Jacob, à l’ombre des jeunes femmes en fuite”. Voix et images 21 (2) : 250-257. DOI: https://doi.org/10.7202/201236ar

STAROBINSKI, J. (1961). L’Œil Vivant. Paris : Éditions Gallimard.

VERDUYN, C. (1996). “‘Être est une activité de fiction’. L’écriture de Suzanne Jacob”. Voix et images 21 (2) : 234-242. DOI: https://doi.org/10.7202/201234ar