"Antígona González" de Sara Uribe comme agencement collectif d´enonciation
DOI :
https://doi.org/10.18172/cif.5363Mots-clés :
Antígona González, agencement collectif d'énonciation, silence, intertextualité, poésie contemporaineRésumé
Dans Antígona González, Sara Uribe construit un puissant recueil de poèmes à partir d'un ensemble de discours divers et de références intertextuelles. Outre la récupération évidente du caractère classique d'Antígona et ses multiples remaniements dans le contexte de la violence en Amérique latine, Uribe utilise également des nouvelles publiées dans les journaux, des témoignages de proches de disparus, des textes universitaires et même le travail de Juan Rulfo pour représenter la tragédie de la violence excessive dans le Mexique contemporain. Cependant, loin de se focaliser sur la violence explicite contre les corps, Uribe choisit un angle peu exploré au Mexique : le drame des disparus et la recherche par les proches. Dans le magnifique recueil de poèmes d'Uribe, Antígona est un agencement collectif d'énonciation qui parle au nom de toutes les victimes directes ou collatérales de la violence contemporaine.
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